Michel Tapié et Slavko Kopac

J’ai désigné provisoirement cette aventure “Signifiance de l’informel”; y ont magistralement participé parl’esprit de leurs recherches (mais sans aucune pensée de travail collectif et tant mieux, dans tous les sens): Tobey, Hartung, Bryen, Hofmann, Sutherland, Riopelle, Guiette, Soulages, Serpan, Graves, Brauner, Ubac, De Kooning, Appel, Gillet, Rothko, Sam Francis, Ronet, Russel, Arnal, Phillip, Martin, Capogrossi, Dova, Kline, les sculptures Germaine Richier, Maria, Baskine, Butler, Paolozzi, Kopac, et Claire Falkenstein.

Michel Tapié; Un Art Autre – où il s’agit de nouveaux dévidages du réel, Gariel-Giraud et fils 1, Rue des Italiens, Paris 1952

Si un certain nombre d’artistes continuent à donner le change à un public épuisé en faisant rentrer les plus vaines apparences de l’actuelle peinture dans les brancards de l’honorabilité esthétique, ils ne font que profiter d’une lancée, d’une vitesse acquise (pas par eux); ils ne créent rien, ils le savent bien d’ailleurs, et ne peuvent rien faire qu’avoir mauvaise conscience, aussi malignement inavouée soit-elle, aussi camouflée soit-elle par un succès équivoque.

Michel Tapié, Un Art Autre – où il s’agit de nouveaux dévidages du réel, achevé d’imprimer le 30 novembre 1952 sur les presses de l’imprimerie Maurice Blanchard à Paris